CR Lurcy-Levis - 10 septembre 2017
Publié : lun. 11 sept. 2017 12:09
Samedi 9 septembre
15h30 : Moto et bazar chargés dans le Jumper, direction l'A10 sous un ciel menaçant retrouver Junior. Trajet sans encombres entremêlé de grosses averses, j'ai confiance ils annoncent sec pour le lendemain. Arrivée sur place vers 19h, le paddock est quasi vide et tant mieux car l'année dernière on était arrivé le matin et ça avait été la guerre mondiale pour se trouver de la place. On s'installe rapidement car le ciel s'assombrit de nouveau. Administratif rapide auprès d'un orga accueillant (Roue Libre 36) et barbecue . Je ne regrette pas qu'on ait attaché les barnums aux camions et installé la gouttière entre les deux tonnelles car bientôt pluie et vent s'invitent au dîner. J'ai les pieds trempés et j'ai froid : 23h extinction des feux !
Dimanche 10 septembre
7h15 : après une nuit au calme, ça débarque de partout dans le (petit) paddock. Heureusement la journée ne sera pas complète ce qui laissera de la place et deux belles allées dans le parking pour circuler. P'tit déjà avalé, mini contrôle technique des motos (où l'orga te soûle pas parce que tu as fait 3m50 sans casque pour venir à eux). Dans la journée j'aurais même droit à un "papiers du véhicules mad'moiselle svp" en pré-grille lors de la vérif des casques Vraiment relax (tout en étant carré) cet orga : appréciable !
8h30 : briefing sous un beau ciel bleu, pas de discours infantilisant, on apprend qu'un photographe sera présent et proposera ses photos gratuitement sur leur site dans la semaine. Ça c'est bogoss . Au programme 7 sessions (dont une de 30min) ça en fait du run !
9h20 : première session pour nous, la piste est fraaaanchement humide et glissouille. Je fais tout le run en mode "la piste est mouillée donc souplesse du début à la fin", je me remets le tracé en tête (je l'aime bien). Rien d'intéressant, une simple prise de contact lors de cette session.
10h20 : 2ème session, la piste a pas mal séché avec les autres groupes mais le ciel se couvre ce qui n'accélère pas le processus. Bon là clairement c'est l'apocalypse pour mwa : pas un pilote du groupe ne m'a pas déposé sur place et ce, aux 4 coins du circuit. Je suis raide, j'me bats pas mal avec la moto, j'me sens pas du tout à ma place. J’enchaîne les tours sans aucun plaisir. Dans ma tête c'est le bronx...
11h20 : 3ème session de 30min cette fois. Junior roule un peu avec mwa, essaie de m'emmener. J'ai bcp de mal à suivre. Au bout de la belle ligne droite du circuit, mon cerveau se met en mode "sécurité" car la configuration est un peu la même qu'à Dijon : longue ligne droit et virage à droite derrière. Alors clairement je coupe trop tôt, impossible de me faire violence, j'appréhende, j'ai la sensation de la chute de Dijon chaque fois...
Un drapeau rouge en milieu de run nous fait sortir de session ; on se replace en pré-grille. Débrief' gueulé à travers les casques, Junior me liste tout ce que je dois améliorer dans les différents partiels. Mais l'émotion me submerge de galérer autant, mon hyper-sensibilité me joue un tour une nouvelle fois et me voilà à pleurer au milieu de la pit-lane... Un peu déstabilisé Junior adapte son discours et tente de m'apaiser. Allez on souffle un bon coup, ils nous renvoient en piste. La session se termine sans conviction pour mwa.
12h00 : Pause déjeuner dans une bonne ambiance. Vers 13h30 je ne tiens plus debout et vais somnoler dans le Kangoo de Junior qui n'a pas rangé son matelas. 14h00 chéri-chéri vient me réveiller pour regarder le départ du MotoGP (on en parle du coup ou pas? )
14h20 : On repart, je suis toujours dans du coton alors j'ai conseillé à Junior d'aller rouler seul pour qu'il ne perde pas son temps avec mwa.
Pas grande évolution de mon côté...
15h20 : Quelques éclaircies et 2 dépassements en piste me remettent un peu de baume au cœur. Je parviens à rouler plus souple et augmenter un peu le rythme. Chaque fois que je sais Junior derrière mwa, je roule mieux. C'est con je sais mais c'est un fait depuis longtemps! On s'amuse un peu (même si le pauvre se fait ch*** à rouler à 60% de son rythme). Je sors de cette session plus détendue, enfin un peu le sourire!
16h20 : même limonade, les passages sont plus souples, le rythme est meilleur même si je suis loooin du niveau moyen de ce groupe.
17h20 : dernier run. Certains ont déjà remballé : avantage y'a moins de monde en piste, inconvénient les mecs se sentent pousser des ailes et j'aurai droit à 2 dépassements franchement limites (un des 2 viendra même s'excuser dans le paddock à l'issue). On joue avec Junior, je garde le rythme dans la première moitié de la session mais je finis par rendre la main dans la seconde car la fatigue s'installe.
On remballe notre camping et les belettes, et retour maison. Arrivée vers 23h.
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BILAN : très mitigé pour mwa vous l'aurez compris... On m'a demandé pourquoi je ne redescendrais en débutant. La réponse est simple : parce qu'en débutant je ne serai pas avec Junior or ses conseils m'aident bcp, il connait parfaitement ma façon de piloter et sait quand me pousser et quand me rassurer. Je n'explique pas vraiment bcp j'étais si peu à l'aise lors d'une grande partie de la journée : mon corps tient le choc et j'ai très rarement souffert de mes blessures lors des sessions, un peu la cheville parfois mais rien d'insurmontable. Non le problème c'est vraiment mon put*** de cerveau. Moi face à moi-même... l'histoire de ma vie Je n'arrive pas à retrouver confiance en mwa.
Alors je sais il-faut-du-temps-toussa-toussa, mais j'avais tellement progressé cette saison je trouve... notamment à Vaison en position, et à Dijon en rythme... et aujourd'hui plus rien, j'ai la sensation d'être revenue à la case départ. C'est hyper frustrant et quasi impossible à accepter pour mwa, j'me sens dépassée par cette régression Je n'ai même sortie de la GoPro de la journée par "honte" de mes performances, j'voyais pas l'intérêt de filmer des mecs qui me doublent à longueur de sessions...
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Chouky
[En attente des photos promises par l'orga]
15h30 : Moto et bazar chargés dans le Jumper, direction l'A10 sous un ciel menaçant retrouver Junior. Trajet sans encombres entremêlé de grosses averses, j'ai confiance ils annoncent sec pour le lendemain. Arrivée sur place vers 19h, le paddock est quasi vide et tant mieux car l'année dernière on était arrivé le matin et ça avait été la guerre mondiale pour se trouver de la place. On s'installe rapidement car le ciel s'assombrit de nouveau. Administratif rapide auprès d'un orga accueillant (Roue Libre 36) et barbecue . Je ne regrette pas qu'on ait attaché les barnums aux camions et installé la gouttière entre les deux tonnelles car bientôt pluie et vent s'invitent au dîner. J'ai les pieds trempés et j'ai froid : 23h extinction des feux !
Dimanche 10 septembre
7h15 : après une nuit au calme, ça débarque de partout dans le (petit) paddock. Heureusement la journée ne sera pas complète ce qui laissera de la place et deux belles allées dans le parking pour circuler. P'tit déjà avalé, mini contrôle technique des motos (où l'orga te soûle pas parce que tu as fait 3m50 sans casque pour venir à eux). Dans la journée j'aurais même droit à un "papiers du véhicules mad'moiselle svp" en pré-grille lors de la vérif des casques Vraiment relax (tout en étant carré) cet orga : appréciable !
8h30 : briefing sous un beau ciel bleu, pas de discours infantilisant, on apprend qu'un photographe sera présent et proposera ses photos gratuitement sur leur site dans la semaine. Ça c'est bogoss . Au programme 7 sessions (dont une de 30min) ça en fait du run !
9h20 : première session pour nous, la piste est fraaaanchement humide et glissouille. Je fais tout le run en mode "la piste est mouillée donc souplesse du début à la fin", je me remets le tracé en tête (je l'aime bien). Rien d'intéressant, une simple prise de contact lors de cette session.
10h20 : 2ème session, la piste a pas mal séché avec les autres groupes mais le ciel se couvre ce qui n'accélère pas le processus. Bon là clairement c'est l'apocalypse pour mwa : pas un pilote du groupe ne m'a pas déposé sur place et ce, aux 4 coins du circuit. Je suis raide, j'me bats pas mal avec la moto, j'me sens pas du tout à ma place. J’enchaîne les tours sans aucun plaisir. Dans ma tête c'est le bronx...
11h20 : 3ème session de 30min cette fois. Junior roule un peu avec mwa, essaie de m'emmener. J'ai bcp de mal à suivre. Au bout de la belle ligne droite du circuit, mon cerveau se met en mode "sécurité" car la configuration est un peu la même qu'à Dijon : longue ligne droit et virage à droite derrière. Alors clairement je coupe trop tôt, impossible de me faire violence, j'appréhende, j'ai la sensation de la chute de Dijon chaque fois...
Un drapeau rouge en milieu de run nous fait sortir de session ; on se replace en pré-grille. Débrief' gueulé à travers les casques, Junior me liste tout ce que je dois améliorer dans les différents partiels. Mais l'émotion me submerge de galérer autant, mon hyper-sensibilité me joue un tour une nouvelle fois et me voilà à pleurer au milieu de la pit-lane... Un peu déstabilisé Junior adapte son discours et tente de m'apaiser. Allez on souffle un bon coup, ils nous renvoient en piste. La session se termine sans conviction pour mwa.
12h00 : Pause déjeuner dans une bonne ambiance. Vers 13h30 je ne tiens plus debout et vais somnoler dans le Kangoo de Junior qui n'a pas rangé son matelas. 14h00 chéri-chéri vient me réveiller pour regarder le départ du MotoGP (on en parle du coup ou pas? )
14h20 : On repart, je suis toujours dans du coton alors j'ai conseillé à Junior d'aller rouler seul pour qu'il ne perde pas son temps avec mwa.
Pas grande évolution de mon côté...
15h20 : Quelques éclaircies et 2 dépassements en piste me remettent un peu de baume au cœur. Je parviens à rouler plus souple et augmenter un peu le rythme. Chaque fois que je sais Junior derrière mwa, je roule mieux. C'est con je sais mais c'est un fait depuis longtemps! On s'amuse un peu (même si le pauvre se fait ch*** à rouler à 60% de son rythme). Je sors de cette session plus détendue, enfin un peu le sourire!
16h20 : même limonade, les passages sont plus souples, le rythme est meilleur même si je suis loooin du niveau moyen de ce groupe.
17h20 : dernier run. Certains ont déjà remballé : avantage y'a moins de monde en piste, inconvénient les mecs se sentent pousser des ailes et j'aurai droit à 2 dépassements franchement limites (un des 2 viendra même s'excuser dans le paddock à l'issue). On joue avec Junior, je garde le rythme dans la première moitié de la session mais je finis par rendre la main dans la seconde car la fatigue s'installe.
On remballe notre camping et les belettes, et retour maison. Arrivée vers 23h.
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BILAN : très mitigé pour mwa vous l'aurez compris... On m'a demandé pourquoi je ne redescendrais en débutant. La réponse est simple : parce qu'en débutant je ne serai pas avec Junior or ses conseils m'aident bcp, il connait parfaitement ma façon de piloter et sait quand me pousser et quand me rassurer. Je n'explique pas vraiment bcp j'étais si peu à l'aise lors d'une grande partie de la journée : mon corps tient le choc et j'ai très rarement souffert de mes blessures lors des sessions, un peu la cheville parfois mais rien d'insurmontable. Non le problème c'est vraiment mon put*** de cerveau. Moi face à moi-même... l'histoire de ma vie Je n'arrive pas à retrouver confiance en mwa.
Alors je sais il-faut-du-temps-toussa-toussa, mais j'avais tellement progressé cette saison je trouve... notamment à Vaison en position, et à Dijon en rythme... et aujourd'hui plus rien, j'ai la sensation d'être revenue à la case départ. C'est hyper frustrant et quasi impossible à accepter pour mwa, j'me sens dépassée par cette régression Je n'ai même sortie de la GoPro de la journée par "honte" de mes performances, j'voyais pas l'intérêt de filmer des mecs qui me doublent à longueur de sessions...
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Chouky
[En attente des photos promises par l'orga]